Vicent Miquel i Diego
Vicent Miquel i Diego, né à La Nucia (province d'Alicante, Espagne) le et mort à Valence le , est un juriste, militant politique et activiste culturel valencianiste, de sensibilité politique démocratie chrétienne et défenseur du personnalisme communautaire[1],[2].
Il est frère de la pédagogue et écrivaine Carme Miquel (es)[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il entre en contact avec les milieux valencianistes très jeune, à travers les cours de langue de Lo Rat Penat[4]
En 1965, il participe à la fondation du parti Unió Democràtica del País Valencià (UDPV), dont il est membre du Conseil exécutif[5],[6].
Il est l'un des promoteurs de la campagne ayant recueilli 20 000 signatures en faveur de l'incorporation du valencien dans la liturgie à l'occasion de la célébration du Concile Vatican II[4]. En 1965, il publie sur ce sujet L'Església valentina i l'ús de la llengua vernacla (« L'Église valencienne[7] et l'usage de la langue vernaculaire »).
Dans les rangs d'UDPV, il est candidat au Congrès aux élections constituantes de 1977, premières élections démocratiques depuis la guerre civile[4].
Durant la Transition, il travaille comme greffier du Conseil du Pays valencien, le gouvernement pré-autonomique[2],[4],[6].
Après la défaite électorale d'UDPV en 1977, il poursuit sa militance en participant aux « tertulias de l'Hôtel Anglès », annonciatrices de la troisième voie du valencianisme[2],[4],[3],[5].
Il participe également à la refondation d'UDPV en tant qu'association citoyenne en 1996[2],[5].
Contributeur des revues Gorg, Serra d'Or et Cuadernos para el Diálogo durant le franquisme, il devient un contributeur régulier de Saó entre 1978 et 1997[5],[5],[4],[5].
Sur le plan professionnel, licencié en droit à l'université de Valence, il a travaillé en tant que secrétaire général des ayuntamientos d'Almassora, Mazarrón (Murcie), Algemesí et Paterna, avant de devenir secrétaire général de celui de de Valence en 1991 jusqu'à sa retraite en 2009[8],[3],[6]. Il a également exercé comme professeur associé de droit administratif à l'université de Valence.[réf. nécessaire]
Notes et références
[modifier | modifier le code](ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en catalan intitulée « Vicent Miquel i Diego » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (ca) « L'històric valencianista Vicent Miquel i Diego mor als 76 anys », ElDiario.es, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Agustí Colomer, « Vicent Miquel i Diego: La fidelitat a les arrels », Levante-EMV, (lire en ligne, consulté le )
- (ca) Francesc Viadel i Girbés, « Biografia Vicent Miquel i Diego »
, sur Memòria Valencianista, Fundació Josep Irla (consulté le )
- (ca) « Vicent Miquel i Diego », sur Gran Enciclopèdia Catalana
- Martínez Sanchis 2013, p. 486.
- (es) EFE, « Muere Vicent Miquel, exsecretario del Ayuntamiento de Valencia », Levante-EMV, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ de la ville de Valence
- ↑ (es) Europa Press, « Muere el exsecretario general del Ayuntamiento de Valencia Vicent Miquel i Diego », Las Provincias, (lire en ligne, consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (ca) Francesc Martínez Sanchis, La revista Saó (1976-1987) : la construcció de la premsa democràtica valencianista i de la identitat valenciana progressista (thèse de doctorat), Universitat de València, (lire en ligne)
- (ca) Francesc Martínez Sanchis, La revista Saó (1976-1987): Cristians i esquerrans nacionalistes, Publicacions de la Universitat de València, (ISBN 978-84-370-9834-0)
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (ca) Vicent Boscà, Teresa Ciges, « Entrevista a Vicent Miquel i Diego », Saó, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Muere el exsecretario general del Ayuntamiento de Valencia Vicent Miquel », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le )