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Espérance sportive de Tunis (football)

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Espérance sportive de Tunis
Logo du Espérance sportive de Tunis
Généralités
Nom complet Espérance sportive de Tunis
Surnoms Mkachkha, Sang et Or, Taraji Dawla, Ghoul Afrikya[1]
Fondation
(106 ans, 3 mois et 19 jours)
Couleurs Rouge et jaune
Stade Stade olympique d'El Menzah (39 858 places)
Stade olympique de Radès (65 000 places)
Siège Parc Hassen Belkhodja
Avenue Mohammed-V
B.P. 700
1000 Tunis
Championnat actuel Ligue I
Président Hamdi Meddeb
Entraîneur Maher Kanzari
Joueur le plus capé Tarak Dhiab (427)
Meilleur buteur Tarak Dhiab (127)[2]
Site web www.est.org.tn
Palmarès principal
National[3] Championnat de Tunisie (33)
Coupe de Tunisie (15)
Supercoupe de Tunisie (7)
International[3] Ligue des champions (4)
Coupe des coupes (1)
Coupe de la CAF (1)
Supercoupe de la CAF (1)
Coupe afro-asiatique (1)
Coupe arabe des clubs champions (3)
Supercoupe arabe (1)
Coupe nord-africaine (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Championnat de Tunisie de football 2024-2025
0

Dernière mise à jour : 24 octobre 2024.

L'Espérance sportive de Tunis (arabe : الترجي الرياضي التونسي ou Attarajī ar-Riyāḍi Attūnisī), abrégé en ES Tunis ou EST, est un club de football tunisien basé à Tunis et fondé en 1919 dans le quartier de Bab Souika. Il évolue dans le championnat de Tunisie.

Il est le club tunisien le plus titré au niveau national et international, toutes compétitions confondues, avec 33 championnats, quinze coupes de Tunisie, sept Supercoupes de Tunisie, une coupe Hédi Chaker et un critérium Hamda Laouani. Le club a également remporté la coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe, la coupe de la CAF, la Ligue des champions de la CAF à quatre reprises, la Supercoupe de la CAF ainsi que des coupes arabes (Ligue des champions arabes à trois reprises, une Supercoupe arabe et une coupe afro-asiatique des clubs).

L'Espérance sportive de Tunis se trouve à la septième place du classement des meilleurs clubs africains du XXe siècle dressé par l'IFFHS. Elle est aussi désignée par la Confédération africaine de football comme le cinquième club africain du XXe siècle, en 2000, et prend la tête du classement africain des clubs en 2018.

Une certaine rivalité existe avec le Club africain contre qui il dispute chaque année le derby tunisois. Une autre rivalité l'oppose aux clubs de l'Étoile sportive du Sahel et le Club sportif sfaxien.

Le club aux rayures rouges et jaunes est dirigé par Hamdi Meddeb depuis 2007.

Création du club (1919)

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Décret d'autorisation du .

Mohamed Zouaoui, dont la famille est originaire de Kabylie[4], et Hédi Kallel fondent le club dans un café de Bab Souika qui lui donne son nom : le café de l'Espérance. Ils font appel à Louis Montassier, cadre de l'administration française, pour l'obtention de l'autorisation par les autorités coloniales, vu les réglementations de l'époque qui exigent que toutes les fondations et clubs doivent être présidées par un Français. L'EST est enregistrée officiellement le . Ses premières couleurs sont le blanc et le vert[5].

Le premier bureau directeur se compose de la façon suivante : Louis Montassier (président), Mohamed Hentati (vice-président), Allala Reguig (secrétaire général), Larroussi Ben Osmane (trésorier), Hédi Kallel (trésorier assistant), Mohamed Zouaoui et Manoubi Nouri (membres)[6]. Le club s'engage pour la première fois dans le championnat de Tunisie (promotion d'honneur de deuxième série) au cours de la saison 1919-1920. Sa première équipe se compose de la façon suivante :

Cette équipe est composée de joueurs de tous âges étant donné qu'il n'y a pas de limite d'âge et que tous peuvent jouer ensemble sans la moindre autorisation médicale. Toutefois, la moyenne d'âge de ces joueurs se situait entre 18 et vingt ans. Leurs débuts sont assez difficiles mais, parmi leurs meilleures performances, on peut citer l'élimination, en coupe de Tunisie, de l'équipe Jeune-France.

Club exclusivement musulman

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Permission de pratiquer (papier officiel).
Mohamed Zouaoui.

Le football émerge au début des années 1900[7]. Les clubs européens, largement considérés comme des annexes coloniales des associations sportives métropolitaines, sont les seuls à participer au premier championnat tunisien en 1910[7]. Parmi eux figurent des clubs français ainsi que des clubs italiens et maltais[7]. Le Stade africain, un club franco-arabe majoritairement français, est le premier à inclure des joueurs tunisiens, recrutés dans les collèges et lycées[7].

Après une interruption de deux ans due à la Première Guerre mondiale, une coupe franco-arabe est organisée en 1917[7]. Lors de la finale entre le Stade africain et le Stade tunisois (club qui n'accepte que des joueurs juifs), des incidents violents éclatent entre les supporters dans une ambiance marquée par un antisémitisme latent[7]. Suite aux troubles, toute manifestation sportive ou rassemblement de masse est interdit[8].

Siège historique de l'EST à Bab Souika.

Située dans la partie nord de la médina de Tunis, la rue Achour, majoritairement musulmane, s'étend vers la Hafsia, un quartier à forte population juive, favorisant ainsi l'interaction entre ces deux communautés voisines. D'abord adversaires, elles se rapprochent et fusionnent leurs équipes. En conséquence, l'Union sportive tunisienne (UST), issue de la fusion entre le Stade tunisois et le Stade africain, voit le jour et domine le football tunisien durant l'entre-deux-guerres[9].

Mohamed Zouaoui, le garde-matériel du Stade africain, accompagné de Hédi Kallel et d'Othman Ben Soltan, défenseurs de la création d'un club « authentiquement » musulman et non simplement tunisien, se réunissent au café L'Espérance, en bordure de la médina, et fonde l'Espérance sportive de Tunis, non pas pour affirmer une identité nationale mais en réaction à la formation de l'UST qui compte principalement des joueurs juifs après le départ de ses membres musulmans[9]. L'EST obtient officiellement l'autorisation des autorités françaises le [9].

La date de fondation du club revêt une signification particulière dans la construction de son identité puisque beaucoup d'amateurs le considèrent comme le premier club tunisien fondé dans le pays et comme un premier engagement dans le mouvement national[9]. La politique de recrutement du club renforce encore sa réputation car, malgré des résultats modestes à ses débuts, l'EST se démarque par son insistance à aligner uniquement des joueurs musulmans, contrairement à d'autres clubs comme l'UST ou le Club africain qui font appel à des joueurs français, ou italiens avant l'indépendance, le positionnant comme un symbole du nationalisme tunisien[9]. Cependant, la présence d'un président français, Louis Montassier, exigée par la loi pour la formation de toute association, ternit quelque peu son image, même si son authenticité est consolidée par son encrage territorial avec les quartiers nord de la médina[9].

Premiers succès

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Joueurs avec le maillot blanc et vert en 1920.

Dès 1920, le club recrute un jeune lycéen, Chedly Zouiten, qui fournit un jeu de maillot à bandes verticales rouges et jaunes, devenant désormais les couleurs du club.

Zouiten devient membre du comité directeur du club en 1923 avant d'accéder à sa présidence en 1931. Le , Habib Bourguiba fait partie du comité directeur du club composé comme suit[10] :

  • Président : Mustapha Kaak ;
  • Vice-présidents : Hamouda Boussen et M'hamed Bourguiba ;
  • Secrétaire général : Ridha Kamoun ;
  • Secrétaire général adjoint : Mongi Karoui ;
  • Trésorier : Hamouda Boussen ;
  • Trésorier adjoint : Mohamed Zouaoui ;
  • Assesseurs : Habib Bourguiba, Mohamed Hajouj, Mokhtar Ben Abid et Moncef Okbi.

Sous le mandat de Zouiten, qui dure plus de trois décennies, l'EST est plus ou moins au bord de l'abandon jusqu'à la promotion en division d'honneur de la Ligue de Tunisie en 1936. L'EST parvient également à se hisser en finale de la coupe de Tunisie en 1937 mais le Stade gaulois parvient à s'imposer[11]. Trois ans après son échec face aux Gaulois, l'EST s'impose en coupe de Tunisie (1939) face à l'Étoile sportive du Sahel (4-1)[11]. C'est en 1955 que l'EST se qualifie pour représenter la Ligue de Tunisie en coupe d'Afrique du Nord. Lors du match d'élimination, l'AS Bône et l'Espérance sportive de Tunis s'affrontent au premier tour le , avec une victoire de l'EST (3-1)[12]. L'EST se qualifie ainsi pour les huitièmes de finale contre le Fath Union Sports, et remporte la rencontre (1-0) le [12]. Puis, en quart de finale, elle affronte le Sporting Club de Bel Abbès le , mais perd la rencontre sur le score de 2-1[12].

Entre le début de la Seconde Guerre mondiale et l'indépendance (1956), l'effectif du club est de tout premier choix, d'autant plus que le club reçoit le renfort de joueurs algériens comme Abdelaziz Ben Tifour. Les clubs français, italiens ou maltais qui dominent jusque-là le football en Tunisie doivent désormais composer avec l'EST qui est un club « indigène ».

Après l'indépendance de la Tunisie

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L'indépendance proclamée, l'EST s'impose comme un club phare du pays. Les titres (champion en 1958 et 1960 et vainqueur de la coupe en 1957) mais aussi le style de jeu, résolument spectaculaire et tourné vers l'offensive, expliquent l'engouement populaire. Le football offensif est abandonné en 1963 à la suite du passage de Ben Azzedine au poste d'entraîneur. Ce dernier opte pour des principes défensifs très rigoureux à l'italienne.

En 1971, des actes de violences sont commises dans le stade olympique d'El Menzah par des supporters espérantistes à la suite de la finale perdue contre le Club sportif sfaxien (but historique d'Abdelwahed Trabelsi à la première minute du jeu). Les autorités sanctionnent alors l'EST et lui retirent le droit de jouer en première division. La section football de l'EST est dissoute alors que l'équipe est à une journée du sacre du champion.

En 1977, Tarak Dhiab, meneur de jeu de l'EST, remporte le ballon d'or africain, le seul joueur du football tunisien ayant reçu le trophée à ce jour.

Présidence Chiboub (1989-2004)

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Titres continentaux

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Slim Chiboub, gendre du président Zine el-Abidine Ben Ali, prend en main les destinées du club en 1989. Rapidement, il tient l'une de ses promesses par un doublé en 1990-1991, ce qui accroît sa popularité. Dès 1993, il remporte plusieurs titres internationaux et locaux et enrôle le buteur de l'équipe de Zambie, Kenneth Malitoli. L'EST remporte également sa première coupe régionale, la Ligue des champions arabes, devenant la première équipe tunisienne à gagner cette coupe (1993). L'année suivante, le club remporte sa première coupe d'Afrique des clubs champions aux dépens du tenant du titre, le Zamalek Sporting Club. En 1995, l'EST remporte la Supercoupe d'Afrique ainsi que la coupe afro-asiatique.

Domination nationale

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L'Espérance sportive de Tunis remporte dix titres de champion de Tunisie, dont sept successifs entre 1998 et 2004.

En , Slim Chiboub se retire de la présidence du club après sa défaite contre le Club sportif sfaxien en finale de la coupe de Tunisie. Au cours de sa présidence de l'EST, le club a remporté quinze titres en tout et a acquis une réputation de leader sur le plan régional et continental.

Finales perdues (1999-2004)

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L'EST est touchée durant six ans par une série d'échecs. Deux années de suite finaliste de la Ligue des champions de la CAF en 1999 et 2000, elle ne parvient pas à récupérer le trophée de 1994.

Malgré cela, avec une nouvelle génération d'une moyenne d'âge de 22 ans, à l'instar d'Ali Zitouni, Mourad Melki, Khaled Badra, Radhi Jaïdi et plusieurs autres. Le club accède en demi-finale de la Ligue des champions de la CAF 2001, 2003 et 2004. L'Espérance sportive de Tunis est désignée par l'IFFHS comme le club mondial du mois de [13].

Entre 2005 et 2007, Aziz Zouhir dirige le club qui remporte le doublé (championnat et coupe) en 2006.

Présidence Meddeb (depuis 2007)

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Construction d'une nouvelle génération (2008-2010)

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Hamdi Meddeb, président actuel du club.
Match entre l'Espérance sportive de Tunis et le Club sportif de Hammam Lif lors de la saison 2008-2009 au stade olympique d'El Menzah.

En 2007, Hamdi Meddeb prend la direction du club pour se concentrer sur l'amélioration de la situation financière du club et le recrutement de talents africains et tunisiens : il veut dans ce contexte recruter une star africaine par an, à l'exemple de Michael Eneramo. C'est ainsi que, en quelques années, l'EST fait signer plusieurs internationaux africains ou tunisiens : Harrison Afful (en provenance du Feyenoord Ghana (en) et international de l'équipe du Ghana), Eneramo (international de l'équipe du Nigeria), Khaled Korbi et Youssef Msakni (en provenance du Stade tunisien et tous deux internationaux de l'équipe de Tunisie), Mejdi Traoui (en provenance du Red Bull Salzbourg et international de l'équipe de Tunisie) ou encore Dramane Traoré (en provenance du Lokomotiv Moscou et international de l'équipe du Mali) ou Yannick N'Djeng pour 700 000 euros[14].

Le club remporte avec lui la coupe de Tunisie en 2008 et 2011 ainsi que le championnat en 2008-2009, 2009-2010, 2010-2011 et 2011-2012 ainsi que la Coupe nord-africaine des vainqueurs de coupe 2009 et la Ligue des champions arabes 2008-2009 ; il est également finaliste de la Ligue des champions de la CAF 2010. Néanmoins, la politique de Meddeb ne se limite pas à recruter des footballeurs : il engage ainsi l'entraîneur Faouzi Benzarti, puis l'enfant du club Nabil Maâloul en .

Triplé historique (2011)

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Équipe alignée contre le Wydad AC à Casablanca lors de la Ligue des champions de la CAF 2011

La saison 2010-2011 est la plus réussie de l'histoire du club avec une victoire à la fois en championnat et en coupe de Tunisie, ainsi qu'en Ligue des champions de la CAF.

Après ce succès, un nouveau comité directeur présidé par Hamdi Meddeb est élu le pour un mandat de trois ans. Cependant, Maâloul démissionne après une sixième place en coupe du monde des clubs.

Retour de Maaloul et finale africaine perdue (2012)

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En , Michel Decastel fait son retour comme entraîneur de l'équipe et, malgré une série historique de treize victoires successives en championnat, est limogé après la défaite en supercoupe de la CAF et quelques résultats médiocres en championnat. De plus, Oussama Darragi et Yannick N'Djeng sont vendus en faveur du club suisse du FC Sion pendant le mercato.

Maâloul fait son retour au mois de juin et remporte le championnat. Dans le même temps, Meddeb poursuit sa politique de recrutement d'internationaux évoluant en Europe et n'hésite pas à faire signer l'international tunisien Hocine Ragued, en provenance de Karabükspor, qui vient combler le vide en milieu de terrain après le départ de Khaled Korbi. N'Djeng signe à nouveau au club six mois seulement après son départ.

L'équipe perd cependant la finale de la Ligue des champions au profit d'Al Ahly, et Maaloul s'en va à nouveau. De plus, la star de l'équipe, Youssef Msakni, est vendu au club qatarien du Lekhwiya Sports Club pour 23 millions de dinars[15].

Départ de plusieurs joueurs et victoire en championnat (2013-2014)

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Msakni, Korbi et d'autres joueurs sont partis. Maher Kanzari prend en charge l'équipe et le club termine la saison 2012-2013 en deuxième place derrière le Club sportif sfaxien. Durant le mercato de l'été 2013, Darragi revient au club qui est cependant éliminé aux tirs au but en demi-finale de la coupe de Tunisie par le Club sportif sfaxien et en demi-finale de la Ligue des champions par les Orlando Pirates après un nul (0-0 à l'extérieur et 1-1 à Radès).

En , le nom du club est cité dans le « livre noir » publié par la présidence de la République pour avoir apporté un soutien au président Ben Ali durant sa présidence ; l'EST dénonce une attitude sélective voire discriminatoire portant préjudice à son image et à son public[16].

Ruud Krol arrive comme entraîneur pour le reste de la saison. Il parvient à remporter le championnat 2013-2014 mais il est rapidement limogé après de mauvais résultats en phase de poules de la Ligue des champions.

Saison médiocre (2015)

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Pour la saison 2014-2015, Sébastien Desabre est nommé comme entraîneur, avant d'être vite remplacé par Khaled Ben Yahia[17] qui fait son retour au club après huit ans. Des résultats peu satisfaisants poussent cependant les dirigeants à le limoger et à le remplace par José Morais[18], qui fait également son retour au club après six ans. Cependant, après l'élimination du club en Ligue des champions par Al Merreikh Omdurman et une troisième place au championnat, les dirigeants décident de limoger Morais.

José Anigo, l'ancien entraîneur de l'Olympique de Marseille, prend la succession[19], dispute ses premiers matchs avec l'équipe durant la phase de poules de la coupe de la confédération. Quelques résultats défavorables et une insatisfaction des supporters du club sont les raisons principales pour sa démission peu de temps après son arrivée[20].

Dès lors, plusieurs nouvelles recrues telles que Elyès Jlassi, Saad Bguir[21] et Fakhreddine Ben Youssef[22] arrivent, alors que Khalil Chemmam fait son retour ; l'entraîneur Ammar Souayah prend la charge du club, qui termine la saison 2015-2016 en deuxième place et remporte la coupe de Tunisie (2-0 en finale contre le Club africain) ; l'élimination en coupe de la confédération passe inaperçue.

Consécration arabe et africaine et centenaire historique (2016-2019)

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La saison 2016-2017 marque l'arrivée de plusieurs joueurs tels que Ferjani Sassi[23], Mohamed Ali Moncer[24], Anice Badri[25], Mohamed Zaabia et Hichem Belkaroui[26]. L'équipe termine la première phase du championnat en tête. En , les dirigeants décident de remplacer Souayah par Faouzi Benzarti[27], estimant qu'avec lui l'équipe serait capable de remporter la Ligue des champions. Le , le club remporte son 27e titre de champion de Tunisie après une victoire 3-0 contre l'Étoile sportive du Sahel. L'équipe perd en demi-finale de la coupe de Tunisie contre l'Union sportive de Ben Guerdane[28]. Ayant terminé la phase des poules en première place[29], l'équipe affronterait Al Ahly en quarts de finale de la Ligue des champions.

Le , le club remporte son quatrième titre arabe et le troisième championnat arabe des clubs en battant Al Faisaly (3-2) après prolongation[30].

Lors du mercato, la direction recrute Franck Kom[31], Maher Bessghaier, Michael Eneramo[32], et Änis Ben-Hatira[33] ; Haythem Jouini est de retour après son prêt au Club Deportivo Tenerife.

Après un match nul en Égypte (2-2), l'équipe s'incline à domicile contre Al Ahly (2-1)[34], se faisant ainsi éliminée des quarts de finale de la Ligue des champions.

Malgré de bons résultats qui permettent au club de se classer premier en phase aller du championnat, Faouzi Benzarti démissionne sous les pressions des supporteurs, ceux-ci jugeant qu'il est responsable des mauvaises prestations de l'équipe malgré les victoires. Mondher Kebaier lui succède brièvement à la tête de l'équipe avant le retour de Khaled Ben Yahia. Après plusieurs résultats positifs, notamment une victoire (3-2) contre l'Étoile sportive du Sahel et à l'extérieur contre le Club sportif sfaxien (2-0), le club remporte son 28e titre le , trois journées avant la fin du championnat.

Espérance sportive de Tunis, équipe vainqueur de la Ligue des champions de la CAF 2018.

L'EST remporte sa troisième Ligue des champions de la CAF contre Al Ahly malgré une défaite (3-1) sur le terrain de l'octuple champion d'Afrique au match aller ; ce match est marqué par des décisions contestées de l'arbitre algérien Mehdi Abid Charef qui offre deux penalties à Al Ahly malgré la présence du VAR[35] suivi d'un emballement médiatique[36],[37]. Lors du match retour, les Tunisiens s'impose sur un score de 3-0, devant une foule de 60 000 personnes, dont les figures sont Saad Bguir et Anice Badri. Cette victoire offre aux poulains du jeune coach Mouine Chaabani la troisième Ligue des champions de l'histoire du club à quelques mois de son centenaire[38]. Elle s'incline face au Raja CA, le , lors de la Supercoupe de la CAF après un but d'Abdelilah Hafidi, l'égalisation de Youcef Belaïli et enfin le deuxième et dernier but en faveur du Raja par Badr Benoun[39].

Après avoir remporté le championnat, le club termine la saison 2018-2019 en étant sacré champion d'Afrique pour la quatrième fois après avoir remporté la Ligue des champions de la CAF face au Wydad AC (1-1 à l'extérieur et 1-0 à domicile).

Les trois saisons qui viennent ensuite sont similaires en termes de résultats obtenus : le club gagne le championnat lors des éditions 2020, 2021 et 2022 mais échoue au niveau continental, en sortant deux fois en quart de finale et une fois en demi-finale. De même, il n'a plus gagné la coupe de Tunisie depuis 2016.

L'équipe est classée à la septième place du classement des meilleurs clubs africains du XXe siècle dressé par l'IFFHS[40]. Elle est aussi désignée cinquième équipe africaine du XXe siècle, en 2000, par la Confédération africaine de football[41] et prend la tête du classement africain des clubs en 2018[42].

National Régional International
Anciennes compétitions
Anciennes compétitions
Anciennes compétitions

De nombreux clubs de football dans le monde arborent des étoiles sur leur maillot ; l'Espérance sportive de Tunis ne fait pas exception à la règle : le maillot comporte trois étoiles, chacune représentant dix victoires en championnat.

Présidents

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Voici la liste des présidents que le club a connu[82] :

Date Nom Pays
1919 Louis Montassier[83],[84] Drapeau de la France France
1919-1922 Mohamed Malki Drapeau de la Tunisie Tunisie
1922-1923 Abdeljelil Zaouche[85] Drapeau de la Tunisie Tunisie
1923-1925 Sliman Ben Ali[85] Drapeau de la Tunisie Tunisie
1925-1926 Mohamed Zouaoui Drapeau de la Tunisie Tunisie
1926-1931 Mustapha Kaak Drapeau de la Tunisie Tunisie
1931-1963 Chedly Zouiten Drapeau de la Tunisie Tunisie
1963-1968 Mohamed Ben Smaïl Drapeau de la Tunisie Tunisie
1968-1971 Ali Zouaoui Drapeau de la Tunisie Tunisie
1971-1981 Hassen Belkhodja Drapeau de la Tunisie Tunisie
1981-1984 Naceur Knani Drapeau de la Tunisie Tunisie
1984-1985 Abdelhamid Achour Drapeau de la Tunisie Tunisie
1985-1986 Moncef Zouhir Drapeau de la Tunisie Tunisie
1986-1987 Mondher Zenaidi Drapeau de la Tunisie Tunisie
1987-1989 Hédi Djilani Drapeau de la Tunisie Tunisie
1989-2004 Slim Chiboub Drapeau de la Tunisie Tunisie
2004-2007 Aziz Zouhir Drapeau de la Tunisie Tunisie
2007- Hamdi Meddeb Drapeau de la Tunisie Tunisie

Bureau directeur

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Nom Fonction
Hamdi Meddeb Président
Riadh Bennour Président de la section football
Slim Chiboub  Président d'honneur[86]
Ahmed Bouchammaoui Vice-président chargé du centre de formation de football et de l'infrastructure
Ridha Bouajina Vice-président chargé des sports collectifs et individuels
Lyes Ghariani Vice-président chargé du marketing, du sponsoring et de l'organisation
Me Ayoub Knani Vice-président chargé des affaires juridiques
Pr Moncef Ben Abid Vice-président coordinateur de la commission médicale
Farouk Kattou Secrétaire général
Ezzedine Abderrahim Secrétaire général adjoint
Tarek Thabet superviseur général[87]
Rafik Mrabet Trésorier
Khaled Mzabi Trésorier adjoint
Walid Ben Abdallah Commission du développement des ressources financières
Hédi Msadek Commission d'organisation
Karim Ben Turkia Commission achats et équipements sportifs
Sélim Ben Yedder Commission médicale
Lyès Attia Commission de discipline et des affaires juridiques
Néjib Haj Mansour Commission des supporters

Entraîneurs

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Date Nom Pays
1938-1939 Hammadi Ben Ghachem Drapeau de la Tunisie Tunisie
1942-1959 Hachemi Cherif Drapeau de la Tunisie Tunisie
1959-1961 Habib Draoua Drapeau de l'Algérie Algérie
1961-1962 Hachemi Cherif (2) Drapeau de la Tunisie Tunisie
1962-1963 Jean Baratte Drapeau de la France France
1963-1966 Abderrahmane Ben Ezzedine Drapeau de la Tunisie Tunisie
1966 - novembre 1968 Sándor Pázmándy (en) Drapeau de la Hongrie Hongrie
novembre 1968 - mai 1969 Robert Domergue Drapeau de la France France
mai 1969-1971 Abderrahmane Ben Ezzedine (2) Drapeau de la Tunisie Tunisie
septembre 1971 - novembre 1971 Slah Guiza Drapeau de la Tunisie Tunisie
novembre 1971-1973 Vladimír Mirka (en) Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie
1973 - mai 1976 Hmid Dhib Drapeau de la Tunisie Tunisie
mai 1976 - juillet 1976 Abderrahmane Ben Ezzedine (3) Drapeau de la Tunisie Tunisie
1976-1978 Stjepan Bobek Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
1978-1981 Mokhtar Tlili Drapeau de la Tunisie Tunisie
1981-1982 Hmid Dhib Drapeau de la Tunisie Tunisie
1982 - décembre 1983 Mrad Mahjoub Drapeau de la Tunisie Tunisie
décembre 1983-1984 Roger Lemerre Drapeau de la France France
1984-1987 Amarildo Tavares da Silveira Drapeau du Brésil Brésil
1987-1990 Antoni Piechniczek Drapeau de la Pologne Pologne
1990-1991 Władysław Żmuda Drapeau de la Pologne Pologne
1991-1992 Anton Donchevski Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
1992-1993 Zdzisław Podedworny (en) Drapeau de la Pologne Pologne
1993-1996 Faouzi Benzarti Drapeau de la Tunisie Tunisie
1996 Luigi Maifredi Drapeau de l'Italie Italie
1996-1997 Khaled Ben Yahia Drapeau de la Tunisie Tunisie
1997-2002 Youssef Zouaoui (2) Drapeau de la Tunisie Tunisie
2002-2003 Michel Decastel Drapeau de la Suisse Suisse
2003-2004 Oscar Fulloné Drapeau de l'Argentine Argentine
2004-2005 Claude Andrey Drapeau de la Suisse Suisse
2005-2006 Khaled Ben Yahia (2) Drapeau de la Tunisie Tunisie
2006-2007 Jacky Duguépéroux Drapeau de la France France
2007 Faouzi Benzarti (2) Drapeau de la Tunisie Tunisie
juillet 2007 - août 2007 Ali Ben Néji (en) Drapeau de la Tunisie Tunisie
septembre 2007 - décembre 2007 Carlos Roberto Cabral Drapeau du Brésil Brésil
décembre 2007 - mai 2008 Youssef Zouaoui (3) Drapeau de la Tunisie Tunisie
mai 2008 - novembre 2008 Carlos Roberto Cabral (2) Drapeau du Brésil Brésil
novembre 2008 - mars 2009 José Morais Drapeau du Portugal Portugal
mars 2009 - novembre 2010 Faouzi Benzarti (3) Drapeau de la Tunisie Tunisie
novembre 2010 - décembre 2010 Maher Kanzari Drapeau de la Tunisie Tunisie
décembre 2010 - janvier 2012 Nabil Maâloul Drapeau de la Tunisie Tunisie
janvier 2012 - mai 2012 Michel Decastel (2) Drapeau de la Suisse Suisse
mai 2012 - février 2013 Nabil Maâloul (2) Drapeau de la Tunisie Tunisie
février 2013 - octobre 2013 Maher Kanzari (2) Drapeau de la Tunisie Tunisie
décembre 2013 - janvier 2014 Sébastien Desabre Drapeau de la France France
janvier 2014 - mai 2014 Ruud Krol Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
mai 2014 - août 2014 Sébastien Desabre (2) Drapeau de la France France
août 2014 - février 2015 Khaled Ben Yahia (3) Drapeau de la Tunisie Tunisie
février 2015 - juin 2015 José Morais (2) Drapeau du Portugal Portugal
juin 2015 - août 2015 José Anigo Drapeau de la France France
août 2015 - janvier 2017 Ammar Souayah Drapeau de la Tunisie Tunisie
janvier - décembre 2017 Faouzi Benzarti (4) Drapeau de la Tunisie Tunisie
janvier - février 2018 Mondher Kebaier Drapeau de la Tunisie Tunisie
février - octobre 2018 Khaled Ben Yahia (4) Drapeau de la Tunisie Tunisie
octobre 2018 - juillet 2021 Mouine Chaabani Drapeau de la Tunisie Tunisie
août 2021 - septembre 2022 Radhi Jaïdi Drapeau de la Tunisie Tunisie
septembre 2022 - mai 2023 Nabil Maâloul (3)[88] Drapeau de la Tunisie Tunisie
mai - septembre 2023 Mouine Chaabani Drapeau de la Tunisie Tunisie
septembre 2023 - janvier 2024 Tarek Thabet Drapeau de la Tunisie Tunisie
janvier - octobre 2024 Miguel Cardoso[89] Drapeau du Portugal Portugal
octobre 2024 - mars 2025 Laurențiu Reghecampf[90] Drapeau de la Roumanie Roumanie
depuis mars 2025 Maher Kanzari (3) Drapeau de la Tunisie Tunisie

Staff technique et médical

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Nom Fonction
Maher Kanzari Entraîneur[91]
Sami Zomit Entraîneur adjoint
Chamseddine Dhaouadi Entraîneur adjoint
Wassim Naouara Entraîneur des gardiens
Bogdan Merisanu Préparateur physique
Léo Djaoui[92] Préparateur physique
Walid Charchari Analyste de performance
Yassine Ben Ahmed Médecin
Lasaâd Laâmari Kinésithérapeute
Nabil Ghazouani Kinésithérapeute
Saifeddine Dziri Kinésithérapeute
Fakhri Ben Nejeh Chargé de matériel
Mourad Latach Chargé de matériel
Belahsan Meriah Entraîneur espoir
Hakim Nouira Entraîneur adjoint espoir
Khmaies Allouchi Entraîneur des gardiens espoir

Effectif professionnel (2024-2025)

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Effectif Espérance sportive de Tunis de la saison 2024-2025
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[93] Nom Date de naissance Sélection[94] Club précédent
1 G Drapeau de la Tunisie Memmiche, AmanallahAmanallah Memmiche 20/04/2004 (21 ans) Tunisie Formé au club
16 G Drapeau de la Tunisie Aifaoui, Mohamed MokhtarMohamed Mokhtar Aifaoui 02/03/2003 (22 ans) Formé au club
26 G Drapeau de la Tunisie Debchi, Mohamed SedkiMohamed Sedki Debchi 28/10/1999 (25 ans) AS Gabès
31 G Drapeau de la Tunisie Karoui, WassimWassim Karoui 07/01/1997 (28 ans) AS Soliman
32 G Drapeau de la Tunisie Ben Saïd, BéchirBéchir Ben Saïd 29/11/1992 (32 ans) Tunisie US Monastir
2 D Drapeau de la Tunisie Ben Ali, MohamedMohamed Ben Ali 16/02/1995 (30 ans) CS Sfaxien
3 D Drapeau de la Tunisie Smiri, KoussayKoussay Smiri 17/07/2004 (20 ans) Formé au club
5 D Drapeau de la Tunisie Meriah, YassineYassine Meriah Capitaine 02/07/1993 (31 ans) Tunisie Al-Aïn FC
6 D Drapeau de la Tunisie Jelassi, HamzaHamza Jelassi 29/09/1991 (33 ans) Tunisie Étoile du Sahel
13 D Drapeau de la Tunisie Bouchniba, RaedRaed Bouchniba 25/09/2003 (21 ans) Tunisie Formé au club
15 D Drapeau de l'Algérie Tougaï, MohamedMohamed Tougaï 22/01/2000 (25 ans) Algérie NA Hussein Dey
20 D Drapeau de la Tunisie Ben Hmida, Mohamed AmineMohamed Amine Ben Hmida 15/12/1995 (29 ans) Tunisie AS Soliman
22 D Drapeau de la Tunisie Ben Mohamed, AymanAyman Ben Mohamed 08/12/1994 (30 ans) Tunisie Guingamp
25 D Drapeau de la Suède Bouzaiene, ElyasElyas Bouzaiene 08/09/1997 (27 ans) Västerås SK
35 D Drapeau de la Tunisie Kodhai, AzizAziz Kodhai 07/08/2004 (20 ans) Formé au club
- D Drapeau de la Tunisie Fedaa, RaedRaed Fedaa 20/05/1997 (27 ans) ES Zarzis
4 M Drapeau de la Tunisie Derbali, Mohamed WaelMohamed Wael Derbali 18/06/2003 (21 ans) Tunisie Olympique de Béja
8 M Drapeau de la Tunisie Tka, HoussemHoussem Tka 16/08/2000 (24 ans) Tunisie US Monastir
10 M Drapeau du Brésil Sasse, YanYan Sasse 24/06/1997 (27 ans) Wellington Phoenix
12 M Drapeau de la Tunisie Issaoui, WajdiWajdi Issaoui 08/01/2005 (20 ans) Formé au club
14 M Drapeau du Nigeria Ogbelu, OnucheOnuche Ogbelu 10/05/2003 (21 ans) Nasarawa United
17 M Drapeau de la Tunisie El Ayeb, ZakariaZakaria El Ayeb 15/01/2003 (22 ans) Formé au club
18 M Drapeau du Togo Aholou, RogerRoger Aholou 30/12/1993 (31 ans) Togo Raja CA
21 M Drapeau de la Côte d'Ivoire Konaté, AbdramaneAbdramane Konaté 25/06/2006 (18 ans) San Pédro
23 M Drapeau de la Tunisie Azouni, LarryLarry Azouni 23/03/1994 (31 ans) Tunisie Al Faisaly
27 M Drapeau de la Tunisie Guenichi, KhalilKhalil Guenichi 11/12/2002 (22 ans) ES Zarzis
33 A Drapeau de la Belgique Mouhli, MohamedMohamed Mouhli 13/09/1998 (26 ans) RFC Liège
9 A Drapeau du Brésil Rodrigues, RodrigoRodrigo Rodrigues 18/06/1996 (28 ans) EC Juventude
11 A Drapeau de l'Algérie Belaïli, YoucefYoucef Belaïli 14/03/1992 (33 ans) Algérie MC Alger
19 A Drapeau de la Tunisie Jabri, AchrefAchref Jabri 16/12/2001 (23 ans) ES Zarzis
24 A Drapeau d'Afrique du Sud Mokwana, EliasElias Mokwana 08/09/1999 (25 ans) Afrique du Sud Sekhukhune United
28 A Drapeau de la Tunisie Kada, ZinedineZinedine Kada 01/08/2005 (19 ans) Formé au club
29 A Drapeau du Mali Diakité, AboubakarAboubakar Diakité 31/12/2006 (18 ans) Djoliba AC
30 A Drapeau de la Tunisie Maacha, KoussayKoussay Maacha 21/05/2007 (17 ans) Formé au club
31 A Drapeau de la Tunisie Jebali, ChihebChiheb Jebali 26/05/1996 (28 ans) US Monastir
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Léo Djaoui
Entraîneur(s) des gardiens
Médecin(s)
  • Yassine Ben Ahmed

Légende

Joueurs prêtés

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Nat. Poste Nom du joueur
Drapeau de la Tunisie D Aziz Knani (prêté à l'Olympique Béja jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Tunisie D Amenallah Majhed (prêté à l'AS Soliman jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Tunisie M Aziz Fellah (prêté à l'AS Gabès jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Tunisie M Khairi Meddaoui (prêté au Stade gabésien jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Tunisie M Montassar Triki (en) (prêté à l'AS Soliman jusqu'au 30 juin 2025)
No. Nat. Position Nom du joueur
Drapeau de la Tunisie M Mootez Zaddem (prêté à Modern Sport jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Tunisie A Oussama Bouguerra (en) (prêté à Al-Batin jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Gambie A Kebba Sowe (prêté à Al-Kholood jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Tunisie A Salmen Trabelsi (prêté à l'AS Soliman jusqu'au 30 juin 2025)
Drapeau de la Tunisie M Ghaith Ouahabi (en) (prêté au Dinamo Batoumi jusqu'au 31 décembre 2025)

Joueurs emblématiques

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Près de 420 joueurs ont évolué au sein de l'équipe des seniors depuis 1956. Tarak Dhiab demeure le plus en vue parmi eux avec 427 matchs (353 en championnat, 45 en coupe et 29 au niveau international), assortis de 127 buts.

Politique de recrutement

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L'Espérance sportive de Tunis assume une politique économique consistant à recruter et former de jeunes joueurs afin de leur donner une dimension internationale. Club formateur grâce à son propre centre de formation interne[95], prenant le pari de remettre en selle certains joueurs confirmés mais qui ne sont plus en réussite au sein de leur club, ou découvrant des nouveaux talents aux niveaux international et africain, il permet aux joueurs, dès leur reconnaissance sur la scène continentale, de rejoindre fréquemment des championnats aux moyens plus importants, comme la Ligue 1 française, la Bundesliga, l'Axpo Super Ligue, la Premier League, l'Eredivisie, etc. Parmi les joueurs vendus à l'étranger figurent :

Les transferts les plus chers de l'histoire de l'Espérance sportive de Tunis sont les suivants :

Arrivées[111]
Rang Année Joueur Montant Provenance
1er 2015 Fakhreddine Ben Youssef 1 380 000 [112] FC Metz
2e 2012 Emmanuel Clottey 1 160 000 [113] Berekum Chelsea
3e 2013 Yannick N'Djeng 1 000 000 [114] FC Sion
4e 2001 Skander Souayah 1 000 000 [115] CS Sfax
5e 2016 Ferjani Sassi 700 000 [116] FC Metz
Départs[117]
Rang Année Joueur Montant Destination
1er 2013 Youssef Msakni 4 250 000 [118] Al-Duhail SC
2e 2019 Franck Kom 3 160 000 [119] Al-Rayyan SC
3e 2018 Ferjani Sassi 2 000 000 [116] Al-Nassr Riyad
4e 2012 Yaya Banana 1 500 000 [120] FC Sochaux
5e 2005 Issam Jemâa 1 000 000 [121] RC Lens
6e 2012 Yannick N'Djeng 1 000 000 [114] FC Sion

Honneurs individuels

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Ballon d'or africain

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Tarak Dhiab.

Tarak Dhiab est le seul joueur tunisien à remporter le trophée du ballon d'or africain en 1977, grâce à son rôle essentiel lors des qualifications pour la coupe du monde 1978. Tarak Dhiab a aussi été élu footballeur tunisien du XXe siècle[122].

Meilleur joueur (basé en Afrique)

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Oussama Darragi.

Oussama Darragi est désigné joueur local de l'année 2011. Après consultation du jury de la CAF, le meneur de jeu, auteur du triplé, devance son coéquipier, le défenseur camerounais Yaya Banana et l'ailier gauche du Club africain Zouhaier Dhaouadi[123].

Ballon d'or arabe

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Année Nom
2012 Oussama Darragi[124]

Meilleur sportif de l'année

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Année Nom
1977 Tarak Dhiab[125]
1989 Khaled Ben Yahia[125]
2000 Chokri El Ouaer[125]

Meilleur joueur tunisien

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Anice Badri.
Année Nom
2009 Oussama Darragi[126]
2012 Youssef Msakni[127]
2019 Anice Badri[128]

Meilleurs buteurs de la Ligue des champions de la CAF

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Saison Joueurs Buts Matchs
2010 Michael Eneramo 8 12
2014 Haythem Jouini 6 7
2017 Taha Yassine Khenissi 7 10
2018 Anice Badri 8 16

Meilleurs buteurs de la coupe du monde des clubs de la FIFA

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Saison Joueurs Buts Matchs
2019 Hamdou Elhouni 3 2

Meilleurs buteurs du championnat

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Meilleurs buteurs du championnat
Saison Joueurs Buts Matchs
1958-59 Abdelmajid Tlemçani 32 -
1959-60 Abdelmajid Tlemçani (2) 22 -
1961-62 Chedly Laaouini 16 -
1974-75 Zoubeir Boughnia 24 -
1981-82 Riadh Fahem 13 -
1987-88 Nabil Maâloul 14 -
1992-93 Kenneth Malitoli 18 -
1993-94 Kenneth Malitoli (2) 14 -
1996-97 Sami Laaroussi 14 -
1997-98 Zied Tlemçani 15 -
1999-00 Ali Zitouni 19 21
2001-02 Kandia Traoré 13 19
2005-06 Amine Ltifi 16 -
2008-09 Michael Eneramo 18 -
2009-10 Michael Eneramo (2) 13 22
2011-12 Youssef Msakni 17 28
2012-13 Haythem Jouini 8 15
2016-17 Taha Yassine Khenissi 14 19
2018-19 Taha Yassine Khenissi 10 14

Kenneth Malitoli est le premier étranger à avoir obtenu le titre de meilleur buteur ; Michael Eneramo est le meilleur buteur étranger de toute l'histoire du championnat tunisien.

En 2012, le budget du club s'élève à 7,6 millions d'euros[129]. Il passe ensuite à 9,398 millions d'euros en 2013, 12,17 millions d'euros en 2014[130] puis 17,6 millions d'euros en 2018[131].

Infrastructures du club

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L'Espérance sportive de Tunis a longtemps joué ses matchs à domicile, au stade Chedly-Zouiten puis au stade olympique d'El Menzah dès 1967.

Doté de 45 000 places, il est jugé trop petit pour accueillir certaines rencontres (Ligue des champions de la CAF, derby tunisois et matchs face à l'Étoile sportive du Sahel) ; ce dernier est pratiquement abandonné par le club alors que l'équipe première déménage au stade olympique de Radès, beaucoup plus grand (65 000 places)[132], également utilisé par le Club africain.

Parc Hassan Belkhodja

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Entraînement de l'équipe des jeunes en 2017.

Le Parc Hassen Belkhodja, dit Parc B, est le siège social du club depuis son transfert du quartier de Bab Souika et le centre d'entraînement de l'équipe à partir de 1997[133]. Portant le nom d'Hassen Belkhodja, président du club entre 1971 et 1981, il s'étend sur une superficie de sept hectares au centre-ville, entre l'avenue Mohammed-V et les berges du lac de Tunis[133].

Un bâtiment abrite la direction générale, les services administratifs et financiers, le service de presse, le département de la billetterie et des abonnements, celui du sponsoring et de la publicité, la salle des trophées, une salle de réunions ainsi qu'un magasin d'équipements[133]. Six terrains en gazon, dont neuf en gazon artificiel, une salle omnisports de 2 500 places, une salle de musculation, des vestiaires avec jacuzzi, un bloc médical et des installations sanitaires pour les joueurs complètent ses équipements[133]. En 2000, une salle est ajoutée pour le centre d’entraînement des jeunes volleyeurs[133].

Depuis quelques années, le club a développé sa politique de marketing dans le cadre du projet Perspectives 2019 qui permet au club de développer un pôle économique pour diversifier ses sources de financement.

Après plusieurs saisons passées avec Nike, Umbro devient le sponsor officiel de l'équipe dès le début de la saison 2017-2018[134].

Taraji Store

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Le est officiellement lancé Taraji Store, le magasin officiel pour les produits dérivés de l'Espérance sportive de Tunis. En et à l'occasion du 98e anniversaire du club, Riadh Bennour annonce que deux nouveaux points de ventes vont être installés[135].

Depuis, plusieurs points de ventes ont vu le jour sur tout le territoire national. De plus, le site Taraji Store[136] offre la possibilité de livraison de ses produits en Tunisie et ailleurs dans le monde.

Taraji Mobile

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L'offre Taraji Mobile est lancée début 2014 après une convention entre l'opérateur Tunisie Télécom et l'Espérance sportive de Tunis[137]. Des cartes SIM aux couleurs du club sont dès lors disponibles pour les supporters avec des avantages[138].

Depuis 2022, le club a lancé Taraji+, sa nouvelle application mobile, sur iOS[139] et Android[140]. Cette nouvelle application permet de suivre toute l'actualité du club et de trouvez toutes les dernières photos, vidéos et podcasts[141].

De plus, la version premium permet aux abonnés de bénéficier d'autres avantages tels que l'accès en avant-première à Taraji Live, l'émission quotidienne du club, à tous les contenus multimédia, interviews, actualités et coulisses du club. La première année permet au club d'obtenir un bénéfice estimé à dix millions de dinars[142].

Taraji Holding

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En , Taraji Holding, la structure économique et financière de l'Espérance sportive de Tunis, soumet officiellement son dossier pour une introduction à la Bourse de Tunis, soit la première fois qu'un club sportif en Tunisie met en place une entité structurée et orientée vers le marché financier, avec pour objectif d'assurer une stabilité financière durable[143].

Culture populaire

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Le slogan Tarajji ya dawla est symptomatique du degré d'identification entre l'équipe et le régime du président Habib Bourguiba[144]. Souvent traduit par « État », le terme dawla fait référence plus largement au pouvoir : le club n'est pas seulement une équipe mais aussi un acteur politique, servant tantôt de bannière du sport et au-delà de l'État tunisien, tantôt d'instrument de formation et d'éducation contribuant à la construction du nouvel État<[144].

Groupes de supporters

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Graffiti de supporters de l'Espérance sportive de Tunis, sur un mur du stade de Tozeur.

Plusieurs groupes de supporters s'occupent des spectacles précédant les matchs ou le début de la deuxième période, appelés communément dakhla (entrée des joueurs). Le plus ancien d'entre eux, les Ultras l'Emkachkhines, appartient au mouvement ultras mais n'a aucun statut juridique comme d'autres groupes ultras en Europe ; deux sources de financement permettent au club de survivre : les ventes de produits dérivés (t-shirts, casquettes, pulls, écharpes, etc.) ainsi que les donations des membres et des supporters.

Les Supras Sud sont un autre groupe de supporters ultras de l'EST, son acronyme regroupant les trois premières lettres de « supporters » et les trois dernières de « ultras ». D'autres groupes sont apparus par la suite, dont Blood & Gold, Zapatista Esperanza, Torcida Espérantistes, Matadors, Fedayn Espérantistes et Ultras South Warriors.

Tous se partagent la galerie sud, derrière le gardien de but, qui est l'endroit de rassemblement des « viragistes » (supporters se plaçant dans cette zone).

Nom Abréviation Date d'activité Adhérents (2010)
Ultras l'Emkachkhines ULE '02 depuis 2002[146] 132[146]
Supras Sud SS '04 2004-2013 77[146]
Blood & Gold B&G '05 2005-2023 33[146]
Zapatista Esperanza ZE '07 depuis 2007[146] 113[146]
Torcida Espérantistes TE '08 2008-2015 33[146]
Matadors MD '08 depuis 2008
Fedayn Espérantistes FE '09 depuis 2009
Ultras South Warriors USW '11 depuis 2011

Club omnisports

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Hormis le football, l'Espérance sportive de Tunis dispose de sept autres disciplines : handball, volley-ball, basket-ball, boxe, lutte, judo et natation. La section de basket-ball, dissoute en 1995, refait surface en 2011 avec les catégories des jeunes.

Notes et références

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  1. (ar) « لماذا لقّب الترجي ب "غول إفريقيا" ؟ » [« Pourquoi était-il surnommé Ghoul Afrikya ? »], sur foot24.tn (consulté le ).
  2. 107 en championnat, treize en coupe et sept en compétitions internationales de clubs.
  3. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  4. Hafid Azzouzi, « Témoignages des descendants des Kabyles exilés en Tunisie en 1871 : «Des blessures qui ne cicatrisent jamais» », El Watan,‎ (ISSN 1111-0333, lire en ligne, consulté le ).
  5. Jeune Afrique, no 1481-1488, Paris, Éditions Jeune Afrique, , p. 97.
  6. « Histoires des présidents »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur 188.165.230.180.
  7. a b c d e et f Franck Moroy, « L'Espérance sportive de Tunis : genèse d'un mythe bourguibien », Maghreb-Machrek, no 157,‎ , p. 70 (ISSN 1762-3162, lire en ligne, consulté le ).
  8. Moroy 1997, p. 70-71.
  9. a b c d e et f Moroy 1997, p. 71.
  10. « Dans les sports : Espérance sportive », La Tunisie nouvelle, no 114,‎ , p. 2.
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Liens externes

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